28 avril 2011

Musiques des cinémas du Maghreb

Dans le cadre du Festival Scènes Méditerranéennes du 3 au 21 mai 2011, le département Arts de la médiathèque de Dole propose un dossier consacré aux cinémas égyptien et maghrébin (tunisien, marocain, algérien). Parmi cette sélection, voici cinq films où la musique, parfois associée la danse, tient un rôle de premier plan.

Bled number one, un film de Rabah Ameur-Zaimeche ; Avec Rabah Ameur-Zaimeche, Meriem Serbah, Abel Jafri. Musique de Rodolphe Berger (Algérie / 2006)

A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d'origine, l'Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.


Marock, un film de Laïla Marrakchi ; Avec Morjana Alaoui, Matthieu Boujenah, Razika Simozrag (Maroc / 2006)

Casablanca, l'année du bac. L'insouciance de la jeunesse dorée marocaine et tous ses excès : courses de voitures, amitiés, musiques, alcool, mais aussi les premières histoires d'amour et l'angoisse de passer à l'âge adulte...

WWW : What a wonderful world, un film de Faouzi Bensaïdi ; Avec Faouzi Bensaïdi, Nezha Rahil, Fatima Attif. Musique de Jean-Jacques Hertz et François Roy (Maroc - France / 2007)

Casablanca, une ville de contrastes, moderne et archaïque. Kamel est un tueur à gages qui reçoit ses contrats par internet. Il a coutume d'appeler Souad, une prostituée occasionnelle, pour faire l'amour après ses exécutions. C'est souvent Kenza qui décroche.

Satin rouge, un film de Raja Amari, avec Hiam Abbass, Maher Kamoun, Hend El Fahem (Tunisie / 2002)

A Tunis, Lilia, à la fois "femme rangée" et mère attentive, croit que Salma, sa fille, vit une "liaison dangereuse" avec un musicien dans un cabaret, le Satin rouge.

Averroès - Le destin, un film de Youssef Chahine avec Nour El-Sherif, Laila Eloui, Mahmoud Hemida, Safia El Emari, Mohamed Mounir (Egypte - France / 1999)

L'Andalousie, XIIe siècle. Désirant gagner le soutien des intégristes, le calife el-Mansou ordonne l'autodafé de toutes les œuvres du philosophe Averroès.