Ascenseur pour l'échafaud (1958) de Louis Malle
Musique de Miles Davis
Une sélection documentaire est présentée actuellement dans la salle Arts de la Médiathèque de Dole sur le thème du jazz à l'écran.
Depuis le début du XXe siècle, jazz et cinéma se sont rencontrés à de multiples reprises :
Dans les premières années, les projections des films muets étaient souvent accompagnées par un pianiste qui improvisait au gré de l'intrigue pour en accentuer la dramaturgie.
The Jazz Singer de Jazz, de Alan Crosland, avec Al Jolson sorti en 1927 sera le premier film parlant.
Miles Davis compose et interprète la musique d' Un ascenseur pour l'échafaud (1958) de Louis Malle, avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet.
La même année, John Cassavetes tourne Shadows, dont la bande-son est signée par Charles Mingus. Le film par sa facture naturaliste, libre et improvisée ouvrira une nouvelle page du cinéma.
Le film Ragtime (1981) de Milos Forman raconte la vie d'un pianiste noir confronté au raciste dans l'Amérique des années 1900.
En 1984, sort Cotton Club, un film par lequel Francis Ford Coppola évoque une swing era new-yorkaise des années 30, époque pendant laquelle gangsters et artistes se cotoyaient.
Le saxophoniste Dexter Gordon joue dans Autour de Minuit (1986) de Bertrand Tavernier, le rôle un jazzman en proie à l'autodestruction. Un portrait inspiré des vies de Bud Powell et de Lester Young.
En 1988, Forest Whitaker interprète le rôle de Charlie Parker dans Bird de Clint Eastwood.
Accords et désaccords [Sweet and Lowdown] (1999) de Woody Allen, avec Sean Penn, est le récit fictif de la vie d’un guitariste fanstasque, rival de Django Reinhardt.
Ressources en ligne
Sophie Chambon : Le jazz au cinéma sur Citizen Jazz
Bibliographie
Gilles Mouëllic, Jazz et cinéma, Cahiers du cinéma, 2000 (Essais)