par @macimo
La Nouvelle-Orléans est la plus grande ville de l'État de Louisiane au Sud des États-Unis. Creuset de la culture caraïbe, située sur l'un des méandres du fleuve Mississippi, la New Orleans est une ville de grand métissage culturel.
Les musiciens noirs et métis purent acquérir des instruments de musique de facture européenne. Ils se mirent alors à interpréter à l’occasion des fêtes (Carnaval, parades, défilés) et des cérémonies (mariages, enterrements) une musique inspirée des marches militaires dont celles de John Philip Sousa (1954-1932). Cela donna naissance à diverses formations orchestrales : marching bands, brass bands, street bands, etc.
Les musiciens noirs et métis purent acquérir des instruments de musique de facture européenne. Ils se mirent alors à interpréter à l’occasion des fêtes (Carnaval, parades, défilés) et des cérémonies (mariages, enterrements) une musique inspirée des marches militaires dont celles de John Philip Sousa (1954-1932). Cela donna naissance à diverses formations orchestrales : marching bands, brass bands, street bands, etc.
Composition d’un orchestre de la Nouvelle-Orléans
La section rythmique
La section rythmique
- Les percussions : La grosse caisse, les cymbales, et la caisse claire. Instruments au départ joués séparément. C’est plus tard que ces trois instruments furent réunis sous le nom de batterie.
- Les cordes : le banjo, instrument qui serait un descendant du luth ouest-africain appelé ekonting
- Les cuivres : Le tuba, le soubassophone ou sousaphone (en hommage au grand chef de fanfare John Philip Sousa)
La section mélodique
- La trompette : c’est l’instrument "roi", c’est elle qui joue le thème
- Le trombone ponctue la mélodie par un contrepoint rythmique, avec des effets de glissandi(le tailgating)
- La clarinette joue dans un registre aigu des mélismes sinueux
- Le saxophone, qui arrive plus tardivement dans ce type de formation, joue à ses débuts un rôle plutôt harmonique.
Naissance de l’improvisation collective
Certes, l’improvisation se pratiquait déjà à l’époque baroque, mais c’est bien à la Nouvelle-Orléans qu’elle devient collective, transcendant ainsi de simples thèmes en de véritables joyaux d’invention musicale polyphonique.
(Ill. King Oliver's Creole Jazz Band, 1921)
Morceau joué : Thats a Plenty de Lew Pollack (1895-1946)
Articles
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brass_band
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jazz_Nouvelle-Orléans
http://www.jazzmen.fr/jazz-nouvelle-orleans/
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Philip_Sousa
Disques
- Jazz New Orléans 1918-1944. - Frémeaux & Associés
- Sidney Bechet par Christian Béthune. - Vade Retro
- Louis Armstrong : New York - Chicago 1925-1940 .- Frémeaux & Associés
- An introduction to Jimmie Noone: his best recordings 1923-1940. - Mélodie, 1996
- Storyville : roman / Lois Battle - Presses de la Cité, 1994
- Cent ans de jazz : racines (1987), un film réalisé par Claude Fléouter. - FR3, INA, DLL
- Louis Armstrong, le premier "Africain américain" (1996), un film de Sylvie Faguer. - Adav (1 VHS)
- Sidney Bechet un film de Philippe Koechlin. - Program 33
- Legendary New Orleans Musicans un documentaire de Preston Mc Clanaham
- Louis Armstrong en concert, morceaux choisis. - Zylo : Universal, 2006