« Verlaine, que de fois je l’ai vu passé devant ma porte, furieux, riant, jurant, frappant le sol d’un gros bâton d’infirme ou de vagabond menaçant. Comment imaginer que ce cheminot, parfois si brutal d’aspect et de parole, sordide à la fois inquiétant et inspirant la compassion, fut pourtant l’auteur des musiques poétiques les plus délicates, des mélodies verbales les plus neuves et les plus touchantes qu’il y ait dans notre langue. »
Paul Valéry, Variétés
Les multiples vies poétiques de Verlaine
Contre les épanchements du Romantisme, Verlaine fut d’abord avec ses premiers recueils Poèmes saturniens (1966) et Fêtes galantes (1967) un poète parnassien défenseur de l’Art pour l’Art, dans la lignée de Gautier, De Banville, Lecomte de l’Isle et Coppée. Avec La bonne chanson il développa un style d'inspiration hugolienne (1872), puis une sensibilité impressionniste avec Romances sans paroles (1874).
Sa conversion au catholicisme empreint de religiosité Sagesse (1881) , un recueil en partie écrit en prison.
Enfin, il se rapprochera dans ses derniers recueils Chansons pour elle (1891), Chair (1896) du lyrisme et du ton gaulois de Villon.
A la suite de Baudelaire, Verlaine sera considéré comme le précurseur et la figure de référence du mouvement symboliste (Villiers de L'Isle-Adam, Laforgue, Mallarmé, Maeterlinck, Moréas) et du mouvement décadent (Huysmans, Lorrain).
Ses différentes périodes stylistiques reflètent l’évolution du poète dans son passage de la jeunesse à la maturité : « Plusieurs […] regrettent que j’ai aussi renoncé à ces sujets « gracieux » de comédie italienne et bergerades contournées, oubliant que je n’ai plus vingt ans et que je ne jouis pas de l’éternelle jeunesse ». Toutefois ce parcours poétique se construit dans la continuité. Dans la préface de 1890 à la 2ème édition des Poèmes saturniens, Verlaine écrit : « Une sorte d’unité relie mes choses premières à celles de mon âge mûr. Les paysages tristes ne sont-ils pas en quelque sorte l’œuf de toute sorte de vers chanteurs, vagues ensembles et définis, dont je suis peut-être le premier en date l’oiselier? ».
Comme l'indiquent les titres des recueils La Bonne Chanson, Romances sans paroles, Ariettes oubliées, Chansons pour elle, l’un des vecteurs de l'unité poétique verlainienne est certainement la musique.
« De la musique avant toute chose »
Car Verlaine, plus encore que Baudelaire, sera le poète de la musicalité. Comme le souligne Jacques Montferrier, professeur à l’Université de Bordeaux : « Vers 1870, préfigurant le symbolisme, le vers n’est plus un ensemble de mots pourvu d’un sens, mais un groupement de sons faits pour charmer l’oreille. C’est à ce moment que s’opère la liaison entre poésie et musique. »
Sa conversion au catholicisme empreint de religiosité Sagesse (1881) , un recueil en partie écrit en prison.
Enfin, il se rapprochera dans ses derniers recueils Chansons pour elle (1891), Chair (1896) du lyrisme et du ton gaulois de Villon.
A la suite de Baudelaire, Verlaine sera considéré comme le précurseur et la figure de référence du mouvement symboliste (Villiers de L'Isle-Adam, Laforgue, Mallarmé, Maeterlinck, Moréas) et du mouvement décadent (Huysmans, Lorrain).
Ses différentes périodes stylistiques reflètent l’évolution du poète dans son passage de la jeunesse à la maturité : « Plusieurs […] regrettent que j’ai aussi renoncé à ces sujets « gracieux » de comédie italienne et bergerades contournées, oubliant que je n’ai plus vingt ans et que je ne jouis pas de l’éternelle jeunesse ». Toutefois ce parcours poétique se construit dans la continuité. Dans la préface de 1890 à la 2ème édition des Poèmes saturniens, Verlaine écrit : « Une sorte d’unité relie mes choses premières à celles de mon âge mûr. Les paysages tristes ne sont-ils pas en quelque sorte l’œuf de toute sorte de vers chanteurs, vagues ensembles et définis, dont je suis peut-être le premier en date l’oiselier? ».
Comme l'indiquent les titres des recueils La Bonne Chanson, Romances sans paroles, Ariettes oubliées, Chansons pour elle, l’un des vecteurs de l'unité poétique verlainienne est certainement la musique.
« De la musique avant toute chose »
Car Verlaine, plus encore que Baudelaire, sera le poète de la musicalité. Comme le souligne Jacques Montferrier, professeur à l’Université de Bordeaux : « Vers 1870, préfigurant le symbolisme, le vers n’est plus un ensemble de mots pourvu d’un sens, mais un groupement de sons faits pour charmer l’oreille. C’est à ce moment que s’opère la liaison entre poésie et musique. »
Ainsi, la musique de Wagner qui avait fortement impressionné Baudelaire (voir l'essai Richard Wagner et Tannhäuser à Paris), sera également une grande source d’inspiration pour Verlaine.
Verlaine avait comme amis les musiciens Emmanuel Chabrier (1841-1894) et Charles de Sivry (1848-1900) tous deux passionnés de Wagner. Dans le poème Nuit du Walpurgis classique (du recueil Poèmes saturniens) il évoque « L'air de chasse de Tannhäuser. ». En 1986, il publie le sonnet Parsifal dans la revue wagnérienne.
Adepte d'une "chanson grise / Où l'indécis au précis se joint", la poétique de Verlaine trouve son équivalent musical dans les œuvres de Debussy.
Verlaine a inspiré différentes générations de compositeurs de tout premier plan : des post-romantiques (Massenet, Fauré, Saint-Saëns), aux modernes (Debussy, Ravel, Stravinsky, Webern, Varèse, Honegger, Britten), et jusqu'aux contemporains (Maderna, Stockhausen, Olivier Greif).
Ses poèmes furent également mis en musique et interprétés les plus grands artistes de la chanson : Charles Trenet, Georges Brassens et Léo Ferré, et plus récemment par John Greaves.
Verlaine a inspiré différentes générations de compositeurs de tout premier plan : des post-romantiques (Massenet, Fauré, Saint-Saëns), aux modernes (Debussy, Ravel, Stravinsky, Webern, Varèse, Honegger, Britten), et jusqu'aux contemporains (Maderna, Stockhausen, Olivier Greif).
Ses poèmes furent également mis en musique et interprétés les plus grands artistes de la chanson : Charles Trenet, Georges Brassens et Léo Ferré, et plus récemment par John Greaves.
Liste non-exhaustive des compositeurs dont les oeuvres sont inspirées par les poèmes de Paul Verlaine (par ordre chronologique)
Charles Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Le vent dans la plaine
Sebastian Benson Schlesinger (1837-1917) : La lune blanche
Jules Massenet (1842-1912) : Je mourrai plus que toi ; Rêvons, c'est l'heure
Gabriel Fauré (1845-1924) : Cinq mélodies "De Venise" (1. Mandoline ; 2. En sourdine ; 3. Green ; 4. À Clymène ; 5. C'est l'extase). La bonne chanson, op. 61 (no. 1. Une Sainte en son auréole ; no. 2. Puisque l'aube grandit ; no. 3. La lune blanche ; no. 4. J'allais par les chemins perfides ; no. 5 ; J'ai presque peur, en vérité ; no. 6. Avant que tu ne t'en ailles ; no. 7. Donc, ce sera par un clair jour d'été ; no. 8. N'est-ce pas? ; no. 9. L'hiver a cessé. "Clair de lune", op. 46 no. 2. Prison, op. 83 no. 1. Spleen, op. 51 no. 3
Francesco Paolo Tosti (1846-1916) : Rêve (Green)
Ange Flégier (1846-1927) : Apaisement
Ernest Amédée Chausson (1855-1899) : Deux Poèmes de Verlaine , op. 34 (1. La chanson bien douce ; 2. Le Chevalier Malheur) ; ; Apaisement, op. 13 no. 1
Sylvio Lazzari (1857-1944) : À l'Absente (1. Apaisement ; 2. En sourdine) ; Green
Nikolay Aleksandrovich Sokolov (1859-1922) : Avant que tu ne t'en ailles ; C'est l'extase langoureuse ; Donc, ce sera par un clair jour d'été ; Il pleure dans mon cœur ; La lune blanche
Gustave Charpentier (1860-1956) : Impressions Fausses (1. La veillée rouge ; 2. La ronde des compagnons) ; Chanson d'automne ; Clair de lune ; Les chevaux de bois ; Sérénade à Watteau
Philippe Bellenot (1860-1928) : Écoutez la chanson bien douce
Charles Martin Tornov Loeffler (1861-1935) : À une femme ; Dansons la gigue! ; La chanson des Ingénues ; La lune blanche ; Le rossignol ; Le son du cor s'afflige vers les bois ; Rêverie en sourdine ; Sérénade
Anna Teichmüller (1861-1940) : Clair de lune
Claude Achille Debussy (1862-1918) Ariettes Oubliées L. 60 (1. C'est l'extase ; 2. Il pleure dans mon cœur ; 3. L'ombre des arbres ; 4. Chevaux de bois ; 5. Green ; 6. Spleen) ; Fêtes galantes I (no. 1. En sourdine ; no. 2. Fantoches ; no. 3. Clair de lune) (1891)
Fêtes galantes II (no. 1. Les ingénus ; no. 2. Le faune ; no. 3. Colloque sentimental) (1904) ; Trois mélodies , L. 81 (1. La mer est plus belle ; no. 2. Le son du cor s'afflige ; 3. L'échelonnement des haies) ; Calme dans le demi-jour, L. 28 ; Clair de lune, L. 32 ; Fantoches, L. 21 ; Mandoline, L. 29 ; Pantomime, L. 31
Ethelbert Woodbridge Nevin (1862-1901) : La lune blanche (in "Songs from Vineacre")
Alphons Diepenbrock (1862-1921) : Mandoline ; Chanson d'automne ; Clair de lune ; Écoutez la chanson bien douce ; En sourdine; La lune blanche ; Puisque l'aube grandit
Frederick Delius (1862-1934) : Songs to poems by Paul Verlaine (1. Il pleure dans mon cœur ; 2. Le ciel est, par-dessus le toit ; 3. La lune blanche ; 4. Chanson d'automne ) ; Avant que tu ne t'en ailles
Charles Bordes (1863-1909) : Paysages tristes (1. Soleils couchants ; 2. Chanson d'automne) ;
Colloque sentimental ; Dansons la gigue! ; Épithalame ; La bonne chanson ; La ronde des prisonniers ; Le son du cor s'afflige vers les bois ; O mes morts tristement nombreux ; Ô triste, triste était mon âme ; Oh! ce parfum d'enfance dans la prairie ; Paysage vert ; Promenade matinale ; Spleen ; Sur un vieil air
Charles Koechlin (1867-1950) : Quatre poèmes de La bonne chanson (1. Le soleil du matin ; 2. Un jour de juin, que j'étais soucieux ; 3. N'est-ce pas? ; 4. Va, Chanson). Il pleure dans mon cœur, La chanson des Ingénues ; Mon rêve familier (in « Quatre mélodies, op. 22 »)
Semyon Viktorovich Panchenko (1867-1937) : Le ciel est, par-dessus le toit
Albert Diot (1867-1911) : Écoutez la chanson bien douce (in "Trois mélodies")
Julián Aguirre (1868-1924) : La lune (in "Jardins")
Catherine Alphonse (1868 - 1927) : Impression fausse ; Spleen
Leone Sinigaglia (1868-1944) : Il pleure dans mon cœur
Louis Vierne (1870-1937) Spleens et Détresses (1. Dans l'interminable ennui de la plaine ; 2. Un grand sommeil noir ; 3. Spleen ; 4. Promenade sentimentale ; 5. À une femme ; 6. Sérénade ; 7. Le son du cor ; 8. Sapho ; 9. Les faux beaux jours ; 10. Marine). L'heure du berger, op. 18 no. 1
Joseph Ryelandt (1870-1965) : Joseph Ryelandt (1870-1965); Dialogue spirituel (sagesse) ; Le prisonnier; Tristesse
Florent Schmitt (1870-1958) : Femme et chatte
Charles Tournemire (1870-1939) : Sagesse , op. 34 (1. Mon Dieu m'a dit: Mon fils, il faut m'aimer. Tu vois ; 2. J'ai répondu: Seigneur, vous avez dit mon âme ; 3. Il faut m'aimer!... Je suis l'universel Baiser ; 4. Seigneur, c'est trop! Vraiment je n'ose. Aimer qui? Vous ; 5. Il faut m'aimer... Je suis ces Fous que tu nommais ; 5. Certes, si tu le veux mériter, mon fils, oui ; 6. J'ai peur Seigneur ... Mon âme en moi tressaille toute ; 8. Ah! Seigneur, qu'ai-je? Hélas? me voici tout en larmes ; 9. Pauvre âme, c'est cela)
Henry Kimball Hadley (1871-1937) Colloque sentimental,
Henri Büsser (1872-1973) : A poor young shepherd (J'ai peur d'un baiser)
Leo Michielsen (1872-1944) : Chanson d'automne
Marie-Joseph-Alexandre Déodat de Séverac (1872-1921) : Le ciel est, par-dessus le toit ; Paysages tristes
Ralph Vaughan Williams (1872-1958) : The sky above the roof (texte de Mabel Dearmer d'après Verlaine)
Reynaldo Hahn (1874-1947) : Chansons grises (1. Chanson d'automne, 2. Tous deux, 3. L'allée est sans fin, 5. L'heure exquise, 6. Paysage triste, 7. La bonne chanson)
D'une prison ; Fêtes galantes ; L'incrédule ; Offrande
Héctor Panizza (1875-1967) : Neuf poésies de Paul Verlaine (1. Chanson d'automne ; 2. Green ; 3. Colloque sentimental ; 4. En sourdine ; 5. Sérénade ; 6. Mon rêve familier ; 7. Ariettes oubliées ; 8. À Clymène ; 9. Sagesse)
Jósef Szulc (1875-1956) : Dix mélodies sur des poésies de Verlaine, op. 83 (Clair de lune ; Dansons la gigue! ; En sourdine ; Il pleure dans mon cœur ; J'ai peur d'un baiser ; La lune blanche ; Les coquillages ; Mandoline ; Un grand sommeil noir)
Maurice Ravel (1875-1937) : Sur l'herbe ; Un grand sommeil noir
Georges Barrère (1876-1944) : Chanson d'automne
John Alden Carpenter (1876-1951) Four Poems by Paul Verlaine (1. Il pleure dans mon cœur ; 2. Chanson d'automne ; 3. Le ciel ; 4. Dansons la gigue!)
Hans Jelmoli (1877-1936) : La bonne chanson (1. La lune blanche ; 2. Avant que tu ne t'en ailles pâle étoile)
Gabriel Dupont (1878-1914) : Ô triste, triste était mon âme, (in "Deux mélodies ") ; La neige (in "Poèmes d'automne ") ; Chanson d'automne ; La pluie ; Le foyer ; Mandoline
Jean Cras (1879-1932) : L'espoir luit ; Le son du cor s'afflige vers les bois
Gabriel Grovlez (1879-1944) : Mandoline
Richard Trunk (1879-1968) Zwölf Gesänge nach Gedichten von Paul Verlaine , op. 42
André Caplet (1879-1925) : Green
Joseph Canteloube (1879-1957) : Chanson d'automne ; Clair de lune ; Soleils couchants
Irena Regina Poldowski, née Wieniawski (1880-1932) : Trois mélodies (1. Dimanches d'avril ; 2. Bruxelles ; 3. En sourdine). A poor young shepherd ; À Clymène ; Brume ; Circonspection ; Colombine ; Cortège ; Crépuscule du soir mystique Cythère ; Dansons la gigue! ; Effet de neige ; Fantoches ; Impression fausse ; L'attente ; Le faune ; L'heure exquise ; Mandoline ; Spleen ; Sur l'herbe
Reine Colaço Osorio-Swaab (1881-1971) : En sourdine ; Fêtes galantes
Paul Le Flem (1881-1984) : Mandoline, Soleils couchants (in "Quatre mélodies")
José André (1881-1944) : Un grand sommeil noir ; Chanson d'automne (in "Mélodies et chansons)
Riccardo Pick-Mangiagalli (1882-1949) : La lune blanche ; Le ciel est, par-dessus le toit ; Mandoline
Igor Stravinsky (1882-1971) : Deux Poèmes de Paul Verlaine (1910-1951) pour baryton et orchestre : Un grand sommeil noir... (Sagesse) ; La Lune blanche (La Bonne Chanson)
Alfredo Casella (1883-1947) : Soleils couchants (in "Trois Lyriques , op. 9")
Oskar Ulmer (1883-1966) : Herbstlied, op. 9 no. 1 (Texte de Max Lehrs d'après Paul Verlaine)
Paul Amiet (1883-1942) : Nevermore
Anton von Webern (1883-1945) : Helle Nacht (La lune blanche) (in "Fünf Lieder ") texte de Richard Fedor Leopold Dehmel d'après Verlaine
Raoul Koczalski (1884-1948) : Avant que tu ne t'en ailles ; N'est-ce pas? en dépit des sots et des méchants,
Werner Josten (1885-1963) : La lune blanche ; Les coquillages
Theo van der Bijl (1886 - 1971) : La douleur chrétienne
Nadia Boulanger (1887-1979) : Soleils couchants ; Une aube affaiblie
Leevi Antti Madetoja (1887-1947) : Romance sans paroles
Bernard van Dieren (1887-1936) : Green ; Spleen
Jacques Guillaume de Sauville de la Presle (1888-1969) : Ariette oubliée ; Colloque sentimental
Louis Durey (1888-1979) : Trois poèmes (L'échelonnement des haies ; Le ciel est, par‑dessus le toit ; La mer est plus belle)
Georg von der Vring (1889-1968)Vincenzo Davico (1889-1969) : L'heure exquise
César Cortinas (1890-1918) : Chanson d'automne
Marguerite Canal (1890-1978) : Vous voilà, vous voilà
Pauline Margrete Hall (1890-1969) : Verlaine Suite, for orchestra
Francis de Bourguignon (1890-1961) : Mandoline, op. 27
Hector Fraggi (-1944) A poor young shepherd (J'ai peur d'un baiser)
Kaikhosru Sorabji, né Leon Dudley Sorabji (1892-1988) : Trois Fêtes Galantes, no. 2 (1. L'allée ; 2. À la promenade ; 3. Dans la grotte)
Georges Antoine (1892-1918) : Clair de lune ; Un grand sommeil noir
Felix Wolfes (1892-1971) : Lied Kaspar Hausers (Texte Richard Fedor Leopold Dehmel d'après Verlaine)
Arthur Honegger (1892-1955) : Un grand sommeil noir (in "Quatre chansons pour voix grave , H. 184")
Darius Milhaud (1892-1974) : Nevermore
Edgard Varèse (1883-1965) Un grand sommeil noir
Willem Pijper (1894-1947) : Fêtes galantes (Pantomime ; Sur l'herbe ; Cortège)
Bernard Wagenaar (1894-1971) : En sourdine
Kees Kef (1894-1961) : Chevaux de bois
Henriëtte Bosmans (1895-1952) : Mon rêve familier (in "4 liederen op Franse tekst")
Alexander Voormolen (1895-1946) : Clair de lune
Brasílio Itiberê (1896-1967) : La bonne chanson
Tibor Harsanyi (1898-1954) : Chanson d'automne ; Green
Ernest Willem Mulder (1898-1959) : La bonne chanson (1. Puisque l'aube grandit ; 2. Avant que tu ne t'en ailles ; 3. La lune blanche ; 4. Le paysage dans le cadre ; 5. Donc, ce sera par un clair jour ; 6. N'est-ce pas? ; 7. Le foyer) ; Green (in “Trois chansons”)
Marius-François Gaillard (1900–1973) A Clymène
Willi Czernik (1901-1996) : Mon rêve familier (texte Hermann Hesse d'après Verlaine)
Carlos Suffern (1901-1991) : Mandoline
Richard Czelinski (1901-1969) : Mon rêve familier (texte Hermann Hesse d'après Verlaine)
Carlos Suffern (1901-1991) : Mandoline
Artur Immisch (1902-1949) : Lieder nach Texten von Paul Verlaine (1. Regenlied ; 2. Helle Nacht ; 3. Und es wird kommen ein Sommertag ; 4. Auf der Promenade ; 5. Mondschein ; 6. Mein Traum ; 7. Das Lied der völlig Arglosen)
André Jolivet (1905-1974) : Un grand sommeil noir
Joseph Kosma (1905-1969) : Verlaine
Jan Maarten Komter (1905-1984) : Chanson d'automne ; La lune blanche
Léon Orthel (1905-1985) : Chanson d'automne (in "Herfst , op. 87")
Bernard de Lisle (fl. 1906-10) : Mandoline
Tony Aubin (1907-1981) : Six poèmes de Verlaine (1. Sérénade ; 2. Par un clair jour d'Été ; 3. Impression fausse ; 4. Chanson de Gaspard Hauser ; 5. J'allais par les chemins perfides ; 6. Pantoum négligé)
Benjamin Britten (1913-1976) : Sagesse ; Chanson d'automne (in "Quatre chansons françaises)
Charles Trenet (1913-2001) : Les sanglots longs (Chanson d'automne)
Léo Ferré (1916-1993) : Green ; Mon rêve familier ; Soleils couchants ; Ecoutez la chanson bien douce ; IL patinait merveilleusement ; L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable ; Art poétique ; Pensionnaires ; Âme, te souvient-il? ; Chanson d'automne ; Je vous vois encor ; Ô triste, triste était mon âme ; Clair de lune ; Sérénade
Valentino Bucchi (1916-1976) : Quattro liriche per canto e pianoforte (1935/40) (I. Maschere ; II. Rio Bò ; III. El fior robà ; IV. Vocalizzo) notturno
Dinu Lipatti (1917-1950) Cinq Mélodies sur des Poèmes de Paul Verlaine, no. 1 (1. À une femme ; 2. Green ; 3. Il pleure dans mon cœur ; 4. Le piano que baise une main frêle ; 5. Sérénade)
Albert de Klerk (1917-1998) Green, Streets
Paul Bonneau (1918-1995) Chevaux de bois ; Green ; J'ai peur d'un baiser ; Nevermore
Albert Phaneuf (Pseudonyme Maurice Dela) (1919-1978) Spleen
Bruno Maderna (1920-1973) : Liriche su Verlaine, pour soprano et piano (Aquarelle, Sérénade, Sagesse)
Elise Popovici (1921-) : 3 lieder
Laci Boldemann (1921-1969) , Ich träume wieder von der Unbekannten (texte d'Hermann Hesse d'après Verlaine)
Georges Brassens (1921-1981) : Colombine
Harold Blumenfeld (1923-) La voix reconnue : pour soprano and ténor et orchestre de chambre (un cycle à partir de 8 poèmes des recueils "La Bonne chanson" et "Sagesse." A l'ouest de la lune
Denise Roger (1924-2005) : Offrande : pour quatuor vocal et petit ensemble instrumental (in "2 Invocations"). Liturgies intimes pour chant, flûte, alto, violoncelle. Soleils couchants. 2 monodies. Un grand sommeil noir. Trois mélodies sur des poèmes de Verlaine.
Noël Lee (1924-) : Clair de lune
Antoine Duhamel (1925-) Révérence parler sur des Poèmes de Paul Verlaine (I. Prologue - II. Impression fausse - III. Autre - IV. Réversibilité - V. Tantalized - VI. Invraisemblable mais vrai - VII. Le dernier dizain)
Guy Morançon (1927-) : La Messe de Verlaine, pour voix de femmes, piano, percussion et ondes Martenot
Karlheinz Stockhausen (1928-2007) : Chöre für Doris (1. Die Nachtigall [Le rossignol] ; 2. Armer junger Hirt [A poor young shepherd])
Roland Gerin (1929-) : Hommage à Verlaine
Bernard van Beurden (1933-) : La messe
Cornel Țăranu (1934-) Tombeau de Verlaine (texte de Stéphane Mallarmé)
André Prévost (1934-2001) : Chanson d'automne
Michel Decoust (1936-) : Pensionnaires in (Sept chansons érotiques : pour chant et piano)
Georges Boeuf (1937-) : Verlaine, Paul : opéra en 15 scènes
Willem Frederik Bon (1940-1983) : Jadis et naguère (1. Intérieur ; 2. L'aube à l'envers ; 3. Vendanges). Saisons de Verlaine (1. Le printemps ; 2. L'été ; 3. L'automne ; 4. L'hiver). Trois poèmes de Verlaine, op. 10 (no. 1. Le ciel est, par-dessus le toit ; no. 2. La lune blanche ; no. 3. Le clown)
Claude Pichaureau (1940-) : cauchemar
Gérard Condé (1947-) Fêtes galantes : pour récitant et piano
Guy Sacre (1948-) : 3 Poèmes de Verlaine (1. Dans l'interminable ennui ; 2. L'heure du berger ; 3. La fuite est verdâtre et rose)
José-Luis Campana (1949-) Maras : sur des textes de Victor Hugo et Paul Verlaine.
Olivier Greif (1950-2000) : Gaspard Hauser chante
Acchile Picchi (1951-) : Chanson d'automne
Youri Kasparov (1955-) : Effet de nuit : pour basse-baryton, clarinette, cor, piano, vibraphone et violoncelle
Patrick Burgan (1960-) Jeux de femmes : pour soprano colorature et flûte, sur six poèmes érotiques de Paul Verlaine (Sur le balcon, Pensionnaires, Per amica silentia,Printemps, Eté, Sapho)
Mounir Anastas (1963-) : Colloque sentimental : pour récitant, clarinette, violon, violoncelle et piano
Patrice Pertuit (1963-) : La lune blanche, pièce n° 48
Pierre Chépélov (1979-) Zweisprachstück (1. Un grand sommeil noir; 2. Ruhe (texte Richard Fedor Leopold Dehmel d'après Paul Verlaine)
Liste de compositeurs sans indication biographique
Gary Bachlund : Green ; Le faune
Karl Baraquin : (Chanson d'automne ; Colloque sentimental ; Il pleure dans mon cœur ; Le ciel est, par-dessus le toit
Georges Bernès : 6 mélodies
J. R. Blanc : La lune blanche
M. Brillot : Après un rêve ; Chanson d'automne
J. R. Buvat : Green
M. Capilonch : La lune blanche
Chenard Huche : Green ; La lune blanche
V. Delfolie : Il pleure dans mon cœur
Édouard Desmangles : Il pleure dans mon cœur ; J'ai presque peur
Emmanuel M.Dubois Detours of love op. 21 three french songs for soprano and piano
L. Dumas : Green
Paul Fievet : Chevaux de bois ; Il pleure dans mon cœur
V. Gambau : Dame souris trotte
M. Gaveau : Il pleure dans mon cœur
G. Lafon : Sérénade ; Après trois ans
Jean-Jacques Laubry : 3 chansons
S. Marinier : Il pleure dans mon cœur
Henry Orland : 2 mélodies
G. Sandré : Écoutez la chanson bien douce
L. Schopfer (Clair de lune ; Le ciel est par dessus le toit ; Spleen)
J. Soulacroix : Chevaux de bois
Allen van Höveln : La lune blanche
Sources et références bibliographiques
The Lied, Art Song, and Choral Texts Page
http://www.recmusic.org/lieder/
Le portail de la musique contemporaine
http://www.musiquecontemporaine.fr/
Les mises en musique
Sur Wikipédia : Paul Verlaine - Parnasse - Symbolisme - Décadentisme
Oeuvres poétiques complètes / Verlaine ; texte établi et annoté par Y.-G. Le Dantec, éd. révisée complétée et présentée par Jacques Borel. - Paris : Gallimard, 1968. - 1493 p. ; 18 cm. - (Bibliothèque de la Pléiade ; 47)