He glanced about the apartment, taking in its usual disarray. He thought of Karen’s house, then of Angelica’s room, its immaculate walls, perfectly made bed, polished mirror. It seemed as little a part of the real world as his own, and he wondered if a balanced life did not have to be lived somewhere in between order and disarray, in a borderland of neither too many rules nor too few.
Thomas H. Cook, Sacrificial Ground [Terrain sacrificiel], Putnam, 1988
Il tira une longue bouffée de sa cigarette et tenta de déterminer ce à quoi il croyait. Seules émergèrent les idées les plus négatives. Il croyait que, lorsqu’on frappe un homme très violemment au visage, il respecte ensuite son agresseur. Tout le reste semblait mou et ridicule comparativement au caractère définitif de la violence brute.
— Si j’étais Dieu, disait Caleb, je tiendrais tout le monde par les couilles.
C’était, du point de vue de Caleb, plus ou moins une blague, mais, pour Frank, c’était la seule véritable réalité de la vie, le fondement de tout le reste. Mais ce n’était pas réconfortant. Ça ne laissait pas de place à l’amour, l’espoir ou la pitié, seulement à la force brutale et terrifiante, au désir lancinant de vengeance qu’elle traînait dans son sillage.
Il regarda l’appartement, le désordre qui y régnait. Il pensa à la maison de Karen, puis à la chambre d’Angelica : ses murs immaculés, son lit parfaitement fait, son miroir brillant. C’était un univers qui lui semblait presque aussi irréel que le sien et il se demanda si l’équilibre de l’existence ne se situait pas quelque part entre l’ordre et le désordre, à la frontière entre le trop de règles et l’insuffisance.
Il tira une longue bouffée de sa cigarette et tenta de déterminer ce à quoi il croyait. Seules émergèrent les idées les plus négatives. Il croyait que, lorsqu’on frappe un homme très violemment au visage, il respecte ensuite son agresseur. Tout le reste semblait mou et ridicule comparativement au caractère définitif de la violence brute.
— Si j’étais Dieu, disait Caleb, je tiendrais tout le monde par les couilles.
C’était, du point de vue de Caleb, plus ou moins une blague, mais, pour Frank, c’était la seule véritable réalité de la vie, le fondement de tout le reste. Mais ce n’était pas réconfortant. Ça ne laissait pas de place à l’amour, l’espoir ou la pitié, seulement à la force brutale et terrifiante, au désir lancinant de vengeance qu’elle traînait dans son sillage.
Il regarda l’appartement, le désordre qui y régnait. Il pensa à la maison de Karen, puis à la chambre d’Angelica : ses murs immaculés, son lit parfaitement fait, son miroir brillant. C’était un univers qui lui semblait presque aussi irréel que le sien et il se demanda si l’équilibre de l’existence ne se situait pas quelque part entre l’ordre et le désordre, à la frontière entre le trop de règles et l’insuffisance.
Thomas H. Cook, Qu'est-ce que tu t'imagines ?, [Sacrificial Ground], trad. de Daniel Lemoine, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Série noire », 1989
Helen Humes (chant), Sonny Terry (Harmonica), Brownie (Kazoo) McGhee (chant & guitare), Willie Dixon (chant & contrebasse), T-Bone Walker (chant & guitare), Memphis Slim (chant & piano), Jump Jackson (batterie) - 1962
dans le cadre de l'American Folk Blues Festival fondé par le producteur et journaliste allemand Joachim-Ernst Berendt (1922-2000), un festival qui parcouru régulièrement l'Europe (Allemagne, France, Grande-Bretagne), entre 1962 et 1985.
dans les studios de l'émission Beat-Club à Brême, 12 avril 1972
titres : Steal Softly Thru Snow, Click Clack, Golden Birdies, I'm Gonna Booglarize You Baby
albums : Trout Mask Replica (1969), The Spotlight Kid, Clear Spot (1972)
Captain Beefheart / Don Van Vliet (chant, saxophone), Bill Harkleroad "Zoot Horn Rollo" (guitare), Roy Estrada (guitare) , Elliot Ingber (guitare), Mark Boston "Rockette Morton" (basse) et Art Tripp (batterie)
Captain Beefheart - wikipédia - discogs
The Magic Band - wikipédia - discogs -
Pop 2, ORTF, 1973 - présentateur : Patrice Blanc Francard, réalisateur : Michel Pamart
Klaus Schulze - wikipédia - discogs
Concert live au CBGB, New York, 1982
Earl Hudson, batterie ; Gary "Dr. Know" Miller, guitare ; Darryl Jenifer, bass ; H.R. (Human Right / Paul Hudson), chant
Bad Brains, génial groupe de punk hardcore reggae de Washington, D.C
wikipédia - Discogs
mouvements : II. Andante cantabile IV. Allegretto grazioso e dolce
Helen Humes and All Star Band - Blues Ain't Nothing but a Woman
Helen Humes (chant), Sonny Terry (Harmonica), Brownie (Kazoo) McGhee (chant & guitare), Willie Dixon (chant & contrebasse), T-Bone Walker (chant & guitare), Memphis Slim (chant & piano), Jump Jackson (batterie) - 1962
dans le cadre de l'American Folk Blues Festival fondé par le producteur et journaliste allemand Joachim-Ernst Berendt (1922-2000), un festival qui parcouru régulièrement l'Europe (Allemagne, France, Grande-Bretagne), entre 1962 et 1985.
Captain Beefheart & the Magic Band
dans les studios de l'émission Beat-Club à Brême, 12 avril 1972
titres : Steal Softly Thru Snow, Click Clack, Golden Birdies, I'm Gonna Booglarize You Baby
albums : Trout Mask Replica (1969), The Spotlight Kid, Clear Spot (1972)
Captain Beefheart / Don Van Vliet (chant, saxophone), Bill Harkleroad "Zoot Horn Rollo" (guitare), Roy Estrada (guitare) , Elliot Ingber (guitare), Mark Boston "Rockette Morton" (basse) et Art Tripp (batterie)
Captain Beefheart - wikipédia - discogs
The Magic Band - wikipédia - discogs -
Klaus Schulze
Pop 2, ORTF, 1973 - présentateur : Patrice Blanc Francard, réalisateur : Michel Pamart
Klaus Schulze - wikipédia - discogs
Bad Brains - Banned in DC
Concert live au CBGB, New York, 1982
Earl Hudson, batterie ; Gary "Dr. Know" Miller, guitare ; Darryl Jenifer, bass ; H.R. (Human Right / Paul Hudson), chant
Bad Brains, génial groupe de punk hardcore reggae de Washington, D.C
wikipédia - Discogs
Leopold Godowsky - Sonate en mi mineur par Mûza Rubackytė
mouvements : II. Andante cantabile IV. Allegretto grazioso e dolce