— J’espère que nous aurons l’occasion de nous entretenir à nouveau, dit Villatoro. Je suis content d’avoir un expert local qui sait comment les choses fonctionnent ici. J’espère que ça ne vous gêne pas. Je me sens complètement étranger ici.
— Non, ça ne me gêne pas, dit Jess en se retournant. Mais ne me demandez pas de vous raconter des ragots sur mes voisins. Je ne le ferai pas.
— Ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit, dit Villatoro avec un grand sourire. C’est juste que pour moi, cet endroit, je ne sais pas, c’est comme un million d’arbres avec juste deux ou trois personnes qui se baladent au milieu. Je suis incapable de voir tout le tableau tellement c’est bizarre. C’est comme si on vous parachutait en plein Los Angeles sans personne pour vous aider. Vous ne sauriez pas quoi faire, où aller, comment vous comporter. Ici aussi il y a des prédateurs, dit-il en montrant l’ours, mais ils portent des vêtements de couleur et des fusils. Ça n’a rien à voir.
Jess garda le silence. Il avait toujours pensé qu’il était plus facile aux gens de la campagne d’aller vivre en ville que l’inverse.
— Tenez, par exemple, reprit Villatoro en désignant la chaîne montagneuse qui s’étendait vers l’est, quand je regarde ces sommets, tout ce que je vois, c’est une montagne avec des arbres dessus. C’est probablement bien plus que ça, mais c’est tout ce que je vois.
Jess se tourna dans la direction que montrait Villatoro.
— Ça, c’est Webb Mountain, dit-il. Vous voyez cette grande étendue verte plus claire que le reste ? Un peu comme une mosaïque ? Eh bien, ce sont des trembles. Il y a eu un feu de forêt là-haut il y a vingt ans et les trembles sont les premiers arbres à repousser. Les sapins finiront par prendre le dessus, mais il faudra attendre plusieurs siècles. À une époque, il a été question de construire une station de ski sur Webb Mountain, mais les promoteurs ont été chassés par les écologistes. Il y a beaucoup d’ours là-haut. Je parie que c’est là que notre chasseur a eu le sien ce matin.
Il remarqua le sourire sur le visage de Villatoro.
C. J. Box, Meurtres en bleu marine (Blue Heaven), trad. de l'anglais par Anick Hausman, 2008
Big Mama Thornton ft. Buddy Guy - Hound Dog (1965)
"Hound Dog" est un blues écrit par Jerry Leiber et Mike Stoller qui fut enregistré la 1ère fois en 1952 par Big Mama Thornton. "Hound Dog" deviendra ensuite un hit stratosphérique avec l'interprétation en 1956 d'Elvis Presley.
Big Mama Thornton (1926-1984) - Wikipedia - Discogs - Portrait Blues Again
Phillip Tabane and Malombo - Live at the The Market Theatre (Johannesburg, 2010)
"The jazz label – or any other label – has never worked in my case. Once, I went to play at a competition in Durban and in the end I was given a special prize because I could not be categorised. To this day, they still cannot categorise my music."
Pharoah Sanders - "Kazuko"
avec Paul Arslanian (harmonium) dans un tunnel abandonné de San Francisco (Marin Headlands - près du Golden Gate Bridge) 1982
source Pharoah Sanders – Live In San Francisco (DVD, 2007) (jazz hot)
Poll - Στην πηγή μια κοπέλα
En 1971, le groupe Poll sortait son premier disque dans un sac de jute… En montrant l’objet avec malice, Dimitris livre son analyse sur la galette : « Poll était autant influencé par les hippies américains que par le folk grec, cela se ressent avec ce mélange de chœurs, de flûte et de guitare acoustique. En tout cas, c’est un des meilleurs albums jamais enregistré par un groupe grec. » (source : Rock : la discothèque grecque idéale - The Parthenon Post)
Hannes Coetzee Spoon Guitar
Né en 1944, guitariste virtuose de la région du désert du Karoo (Afrique du Sud) qui joue un style de guitare slide avec une cuillère à café tenue en bouche, en s'accompagnant en finger picking. Il fut révélé grâce au documentaire Karoo Kitaar Blues de David Kraamer (2003).
Hannes Coetzee - Wikipedia