Sous le pseudonyme de Zladko Vladcik, improbable candidat de l'état fictif de Molvania au concours de l'Eurovision, le comédien australien Santo Cilauro parodie un genre aujourd'hui tombé dans l'oubli, et pourtant très en vogue à la fin des années 70, le space disco.
Zlad! Elektronik Supersonik
Genre musical éphémère, le Space disco, est une déclinaison du Disco, le mouvement musical à la mode en Europe à la fin des années 70. Le Space Disco se caractérise par une instrumentation électronique comme l’utilisation de claviers et de synthétiseurs. N'oublions pas que la musique électronique est très populaire dans les années 70, avec un tube estival Popcorn de Hot Butter en 1972, et des formations de Space Rock ou de Synthé Pop qui vendent leurs albums en quantité astronomique (Kraftwerk, Tangerine Dream, Vangelis, Jean-Michel Jarre, …)
Côté look, le Space Disco se choisit une esthétique futuriste et emprunte ses thèmes à la science-fiction, en particulier au Space Opera. En 1967, Stanley Kubrick a profondément marqué les esprits avec 2001, Odyssée de l’Espace, le film laissa son empreinte sur le rock psychédélique de l’époque (Pink Floyd Astronomy Domine, David Bowie Space Oddity)
Le Space Disco est au sommet de sa popularité entre 1977 et 1979, ce qui correspond à la sortie des films au succès sans précédent, marquant plusieurs générations, comme La Guerre des Étoiles, ou Rencontre du troisième type. Ce phénomène musical est également contemporain du début de l’utilisation des laser shows dans les discothèques.
Les musiciens de Space Disco lorsqu’ils se produisent sur scène, ou sur les plateaux de télévision adoptent une tenue vestimentaire tenant autant de l’extravagance du glam rock (période mid 70 : Tommy, Phantom of the Paradise) et que d’une allure futuriste inspirée par les costumes-combinaisons souvent cheap des spationautes, robots et autres extra-terrestres tels qu’on pouvait les voir dans les séries télévisées de science-fiction des années 70 (Star Treck, 1999, Battlestar Galactica). Dans ces séries, les extra-terrestres y étaient souvent représentés avec un crâne chauve [un grand front laisse supposer des capacités psychokynésiques], à leur visage fardé de peinture gris métal ou dorée, et à leurs yeux fixes et écarquillés [comme les Rockets Galactica (1980)].
Ainsi vers 1977, pendant que l’Angleterre punk gueule No Future!, le Space Disco connaît un grand succès en France, en Allemagne et en Italie, pour la principale raison que ces trois pays sont aussi les patries d’origine du Disco.
Côté look, le Space Disco se choisit une esthétique futuriste et emprunte ses thèmes à la science-fiction, en particulier au Space Opera. En 1967, Stanley Kubrick a profondément marqué les esprits avec 2001, Odyssée de l’Espace, le film laissa son empreinte sur le rock psychédélique de l’époque (Pink Floyd Astronomy Domine, David Bowie Space Oddity)
Le Space Disco est au sommet de sa popularité entre 1977 et 1979, ce qui correspond à la sortie des films au succès sans précédent, marquant plusieurs générations, comme La Guerre des Étoiles, ou Rencontre du troisième type. Ce phénomène musical est également contemporain du début de l’utilisation des laser shows dans les discothèques.
Les musiciens de Space Disco lorsqu’ils se produisent sur scène, ou sur les plateaux de télévision adoptent une tenue vestimentaire tenant autant de l’extravagance du glam rock (période mid 70 : Tommy, Phantom of the Paradise) et que d’une allure futuriste inspirée par les costumes-combinaisons souvent cheap des spationautes, robots et autres extra-terrestres tels qu’on pouvait les voir dans les séries télévisées de science-fiction des années 70 (Star Treck, 1999, Battlestar Galactica). Dans ces séries, les extra-terrestres y étaient souvent représentés avec un crâne chauve [un grand front laisse supposer des capacités psychokynésiques], à leur visage fardé de peinture gris métal ou dorée, et à leurs yeux fixes et écarquillés [comme les Rockets Galactica (1980)].
Ainsi vers 1977, pendant que l’Angleterre punk gueule No Future!, le Space Disco connaît un grand succès en France, en Allemagne et en Italie, pour la principale raison que ces trois pays sont aussi les patries d’origine du Disco.
Parmi les artistes les plus populaires en France, on peut citer Cerrone (Supernature), Didier Marouani et son groupe Space (Magic Fly) Sheila B. Devotion (Spacer) [Notre Space Oddity à nous ! :-)]
En Allemagne, la vague du Space Disco se répand grâce à l’émission Musikladen, de la chaîne NDR, avec des hits de Giorgio Moroder (Battlestar Galactica), Amanda Lear (Black holes), ou Ganymed (Music drives me crazy).
En Italie, ce sont les Rockets qui triomphent, un groupe français resté quasiment inconnu dans l’hexagone et produit par Claude Lemoine (le futur père et producteur de Jordy) et Jean-Pierre Massiera.
Vers 1979, le Space Disco fait aussi des émules en Amérique Latine (principalement en Argentine et au Brésil) où l’anglais , Dee D. Jackson rencontre le succès avec Automatic lover, produit par Giorgio Moroder (le compositeur des BO de Midnight Express et de Scarface).
Le phénomène gagne aussi l’Amérique du Nord, où le Space Disco y est bien accueilli grâce à certaines affinités musicales et vestimentaires avec le P-Funk (abréviation de Parliament, Funkadelic, les deux groupes de George Clinton ou/et de Pure Funk) et ses convergences avec l'afrofuturisme . Spacer de Sheila B. Devotion, produit par les musiciens du groupe Chic devient l’un des grands hits de l’année 1979 aux USA [et c’est ainsi que notre Sheila nationale, petite fille de français moyen, chanteuse yéyé et à couettes deviendra, le temps d’un tube, une megastar intergalactique, et le modèle de référence de la future Madonna].
Au milieu des années 90, le duo electro house Daft Punk constitué de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo s’est largement inspiré de ce courant musical en reprenant l’imagerie : les costumes et les casques intégraux (moitié homme, moitié robot : Human after all), les laser shows (Alive) et la thématique de l’aventure interstellaire (Discovery)
[source principale : http://en.wikipedia.org/wiki/Space_Disco ]
- Space Magic Fly (1977)
- The Droids The Force (1976)
- The Rah Band The Crunch (1977)
- Cerrone Supernature (1978)
- Dee D. Jackson Automatic Lover (1978)
- Sarah Brightman & Hot Gossip I Lost My Heart to a Starship Trooper (1978)
- Visitors V-I-S-I-T-O-R-S (1981)
- Player One Space Invaders (1980)
- Mistral Starship 109 (1978)
- Amanda Lear Black holes (79)
- Ganymed It Takes Me Higher (1979)
- Laurie Marshall (Laurice) - Disco Spaceship (1977)
- Rockets On The Road Again (1978)
- Sheila b.Devotion Spacer (1979)